Selon les protestataires qui se sont réunis au siège de la Chambre de commerce et de l'industrie de Rabat-Salé-Kénitra, cette nouvelle loi a encouragé "la contrebande des sacs en plastique" présents sur le marché noir et "favorisé par un lobby" qui était "bien préparé avant l'entrée en vigueur de cette loi".
Bachir Sakhi, vice-président de la Chambre de Commerce et de l'industrie, a plaidé pour les petits commerçants de la région "qui ont vu leurs gains diminuer à cause de cette interdiction".
"Les consommateurs et les clients s'approvisionnent désormais chez les commerçants qui offrent encore des sacs en plastique", a-t-il affirmé.
Le vice-président de cette institution a appelé le gouvernement à soutenir "les petits commerçants, à valoriser les produits d'artisanat et à offrir des moyens alternatifs pour surmonter l'obstacle des sacs plastiques".
Il a noté que les petits commerçants ne s'opposent pas à la loi 77/15. Ils réclament "des solutions alternatives pour pouvoir survivre", a ajouté Bachir Sakhi.