Expert en sorties tonitruantes, Donald Trump a récidivé. En tête des sondages des primaires républicaines pour l'élection à la Maison Blanche de 2016, le milliardaire américain, a appelé, lundi 7 décembre, à barrer les frontières américaines aux musulmans "jusqu'à ce que nous soyons capables de déterminer et de comprendre le problème". Si sa déclaration a été applaudie par ses partisans, elle a été largement critiquée, notamment sur les réseaux sociaux.
Aux Etats-Unis, cette proposition a été décriée par un nombre de politiciens, à l’image de Hillary Clinton, qui s’est exprimée dans un tweet:
La candidate à la présidentielle américaine 2016 n'est pas la seule à avoir fustigé la sortie médiatique de Trump. Rick Kriseman, le maire démocrate de Saint Petersburg aux Etats-Unis, a déclaré vouloir interdire l’accès à sa ville à Donald Trump :
La France fustige également la proposition de Trump de barrer l'entrée des musulmans aux Etats-Unis. Le Premier ministre socialiste, Manuel Valls, intervient dans un débat politique d'un pays étranger alors que le Front National a atteint un score record au premier tour de ce scrutin dimanche dernier, quelque temps après les attentats sanglants de Paris...
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