Reda Taoujni, gérant d’une société de loisirs, tire la sonnette d'alarme et s'inquiète de la progression du commerce illicite de peaux d’animaux sauvages à Agadir. Sur son compte Facebook, il publie des photos impressionnantes de peaux de renards, de loups et de chats sauvages.
En se rendant dans un bazar, il découvre des peaux d'animaux à des prix bradés: du renard à 200 DH, du loup à 400DH et des peaux de chats sauvages à 200DH. «Pour une grosse quantité, les prix baissent: le renard est à 150DH, le loup à 250DH et le chat sauvage à 100DH», dénonce Reda Taoujni.
Contacté par Le360, Abdeladim El Hafi le Haut commissaire aux Eaux et Fôrets déclare que tous les abattages sauvages tombent sous le coup de la loi. «Le renard au Maroc n’est pas une espèce protégée car c’est un nuisible. C’est un prédateur qui cause beaucoup de problèmes à la biodiversité, mais ce n’est pas une raison pour en faire un commerce illicite», précise le haut commissaire. Le trafic illicite des animaux sauvages est d’ailleurs puni par la loi au Maroc.
Abdeladim El Hafi souligne que pour l'instant, il n’y a pas de battue administrative des renards car leur abattage est en phase d’authentification.