Cet avancement a concerné 5.208 fonctionnaires en uniforme, et 1.820 en civil, ainsi que 64 cadres et fonctionnaires interministériels qui sont mis à disposition des services de la sûreté nationale, précise la DGSN dans un communiqué.
La commission d’avancement a œuvré en faveur de l’élargissement de l’éventail des bénéficiaires dans les rangs des grades et échelons inférieurs, partant des gardiens de la paix aux officiers principaux, dont le nombre est de 6.406 fonctionnaires avec un taux dépassant les 90% du total des bénéficiaires.
La commission a également adopté, lors des opérations de tri et de sélection, des normes et des critères bien définis en se basant sur la compétence, le rendement et le mérite, dans le but de soutenir les mécanismes de l’incitation fonctionnelle et d'améliorer les conditions professionnelles et sociales des fonctionnaires de police de différents corps et grades, souligne le communiqué.
La DGSN relève que cet avancement s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de la Charte d'avancement au choix, basée sur le respect des délais impartis, et qui a permis, depuis 2015, l'annonce de tous les avancements accusant un retard, ainsi que la mise à jour et l'annonce des postes budgétaires à la fin de chaque exercice.
Ce pacte fixe d'une manière précise la méthode de calcul de la notation annuelle et l'évaluation des supérieurs hiérarchiques, et leur confie une lourde responsabilité, qui met le chef administratif face à ses responsabilités de recrutement, d'éthique et de valeurs, fait savoir la même source.
La DGSN accorde une importance particulière à l'avancement au choix, notamment aux fonctionnaires appartenant à des grades inférieurs, en tant que principale source d'incitation administrative qui encourage les fonctionnaires à faire preuve de plus de sacrifice et d'altruisme, lors de l'exercice de leurs nobles missions de protection de la sécurité des citoyens, de préservation de leurs biens et de l'amélioration de la qualité des services qui leur sont offerts, conclut le communiqué.