L’annexe administrative 58 de la préfecture Ben M’sik-Sidi Othmane a été le théâtre, dimanche, d’un scandale sexuel dont les principaux acteurs ne sont autres que deux auxiliaires d’autorité. «Ils ont été arrêtés en flagrant délit, lors d’une soirée qu’ils organisaient dans l’annexe, en compagnie d’une prostituée», rapporte Assabah dans son numéro de ce mardi 29 mars.
Les responsables de la prefecture de Ben M’sik ont immédiatement ouvert une enquête administrative sur les deux auxiliaires, avant de transmettre leurs dossiers à la justice. Selon une source du quotidien, l’annexe administrative a été transférée près d’un centre commercial (Kissaria) de Sbata. «En signe de confiance, le chef de cette annexe a remis les clés des nouveaux locaux à l’un des auxiliaires», indique le journal. Ce dernier en a profité pour transformer l’annexe en quartier général pour ses soirées arrosées.
Les soupçons ont commencé à planer autour du principal accusé lorsque le nombre de ses visites de nuit à l’annexe s'est accru. «C’est alors que les forces auxiliaires ont décidé de mettre les locaux sous surveillance jusqu’à le surprendre, samedi, en compagnie d’un autre auxiliaire à l’entrée de l’annexe», ajoute le journal. Alerté, le chef des forces auxiliaires s’est immédiatement rendu sur les lieux et a donné l’ordre à ses collaborateurs de s’introduire dans les locaux. «C’est alors qu’ils ont découvert l’auxiliaire d’autorité en compagnie d’une prostituée», poursuit le journal.
Le chef des forces auxiliaires a alors alerté le chef de l’annexe qui s'est déplacé sur les lieux pour y découvrir des bouteilles de vin et saisir les drogues trouvées sur place. «La prostituée, quant à elle, a avoué avoir eu des rapports sexuels avec les deux auxiliaires d’autorité cette nuit-là», ajoute le quotidien.
L’enquête menée contre le principal accusé concerne également d'autres dépassements et manquements à son devoir. Ainsi, il est accusé «de racketter les marchands ambulant et ceux du centre commercial, ainsi que de délivrer des certificats de résidence à toute personne qui le souhaite, moyennant une somme d’argent», précise Assabah.