Démantèlement de la cellule terroriste de Kénitra: nouvelles révélations

Agents cagoulés du BCIJ, la brigade spéciale de lutte contre le terrorisme au Maroc. 

Agents cagoulés du BCIJ, la brigade spéciale de lutte contre le terrorisme au Maroc.  . AFP

Revue de presseKiosque360. Le BCIJ a arrêté, ce mardi à Kénitra, trois extrémistes qui planifiaient de commettre des attentats contre des cibles sensibles au Maroc. Ils visaient l’assassinat de hauts cadres de la police nationale.

Le 11/12/2018 à 21h59

La DGST continue de traquer les réseaux terroristes suspectés de planifier des attentats contre des sites sensibles au Maroc et des assassinats visant des responsables de la sécurité et des touristes. Selon des sources concordantes, le Bureau central des investigations judiciaires ( BCIJ), aile judiciaire de la DGST, a arrêté, ce mardi à Kénitra, trois suspects âgés entre 21 et 31 ans. Leur chef, qui n’avait pu rejoindre les zones de tensions où s’activent les terroristes, notamment en Syrie et en Irak, a décidé de commettre ses méfaits localement.

Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 12 décembre, que l’un des individus arrêtés serait l'allié d’un extrémiste arrêté début novembre à Ait Melloul, dans les environs d’Agadir. Ce dernier était membre d’un groupe actif sur internet, sur le site «Telegram». Surnommé «Le bourreau implacable», il brandissait ce slogan: «Armez-vous contre eux». Ce groupe, composé de trois individus qui portent les pseudonymes de Moujahid Sakri, Jiihad Turki et Assa Baouadi, était chargé de donner des renseignements sur le fonctionnement des explosifs et des produits toxiques.

Un communiqué du ministère de l’Intérieur, publié ce mardi, confirme l’arrestation des trois individus, en précisant qu’ils ont adhéré à des actes d’apologie et de propagande au profit de Daech et ont appelé à commettre des actes terroristes au Maroc.

Les trois suspects arrêtés s’activaient dans plusieurs villes du Maroc et communiquaient entre eux en utilisant des pseudonymes à travers internet. Leur objectif criminel est, en premier lieu, de perpétrer des actes contre les éléments de la police nationale et, particulièrement, contre de hauts responsables de l’antiterrorisme. Ils avaient aussi dans leur viseur les éléments des forces «Hadar», ainsi que les casernes pour récupérer des armes.

Par Hassan Benadad
Le 11/12/2018 à 21h59