Même si l’annonce de l’arrestation du jeune homme à la Ferrari a eu l'air d'en soulager plus d’un, cette affaire soulève encore de multiples questions auxquelles les quotidiens Al Ahdath Al Maghribia et Assabah tentent de répondre, dans leurs numéros du vendredi 21 avril.
Ainsi, revenant sur la présence du jeune homme à Casablanca, mercredi dernier, jour de son interpellation, Al Ahdath précise qu'il s’apprêtait à se rendre à Paris, où il poursuit ses études.Pour sa part, Assabah, qui cite ses sources, affirme que les membres de la famille du jeune homme s'étaient empressés de l’emmener dans une clinique casablancaise pour tenter de lui éviter une arrestation qui semblait de plus en plus imparable, surtout après l’annonce de l’ouverture d’une enquête et la mise en garde à vue de deux policiers présents sur les lieux de l’accident. Or, les enquêteurs de la DGSN ont décidé de transférer le jeune homme dans un hôpital public où il a été constaté qu’il ne souffrait ni de blessures, ni de problèmes psychologiques nécessitant une hospitalisation. C’est d’ailleurs pourquoi, selon Assabah, le procureur général en charge de cette affaire a ordonné de le placer en garde à vue.
Pour ce qui est de la mise en garde à vue des agents de la DGSN, Al Ahdath Al Maghribia explique que des manquements ont été enregistrés dans la procédure qui devait être suivie au moment de la constatation de l’accident. Pour sa part, Assabah indique que le constatateur et l’agent de police présents sur le lieu de l’accident auraient dû rédiger un PV retraçant les faits. De même, ayant vu que le jeune homme responsable de l’accident était en état d’ébriété, le constatateur aurait dû appeler les services de la police concernés pour une garde à vue immédiate de l’individu.
Les deux agents auraient, enfin, dû intervenir pour empêcher le jeune homme de les filmer, ce comportement constituant un dénigrement du corps de la police.