Présenté devant la justice espagnole samedi, Daniel Galvan, le pédophile espagnol, a été entendu par le tribunal de Torrevieja, dans la région d'Alicante, pour répondre de la nouvelle accusation de viol sur mineure qui a récemment été déposée contre lui. L’affaire remonte à 2004 et est venue s’ajouter aux charges qui pèsent contre le criminel, coupable de 11 viols d’enfants marocains. Cette nouvelle plainte a été déposée par les parents d’une jeune fille espagnole qui avait six ou sept ans au moment des faits reprochés à l’accusé.
Les parents de la jeune fille avaient reconnu le pédophile lors de ces multiples apparitions médiatiques suite au scandale qu’avait déclenchée, au Maroc, la libération du pédophile condamné à 30 ans de prison et malencontreusement gracié, sur la base d’informations erronées, par le roi qui a ensuite annulé sa grâce. Les parents ont alors saisi la justice espagnole pour porter plainte contre Galvan.
Escorté par des gardes civiles, le criminel, aujourd’hui âgé de 63 ans, a, pour se rendre au tribunal, quitté la prison dissimulé sous une casquette et derrière des lunettes noires. Mais son visage est plus que connu et restera malheureusement ancré dans les mémoires. Alors, remords ? Même pas, apparemment, puisque son avocat, Manuel Maza, a déclaré que son client niait les faits et se disait innocent de cette nouvelle accusation. Plus d’une heure d’audience n’aura donc rien donné. Nous attendons de voir ce que le pédophile aura à dire quant aux viols des 11 enfants qui attendent au Maroc, avec leurs familles, qu’on leur rende justice, à défaut de leur rendre leur innocence.