Covid-19 au Maroc: 179 nouvelles contaminations en 24 heures, un décès et 1.072 cas actifs

Des personnes attendent leur tour pour recevoir une injection d'un vaccin anti-Covid-19, à Marrakech, le 31 décembre 2021. 

Des personnes attendent leur tour pour recevoir une injection d'un vaccin anti-Covid-19, à Marrakech, le 31 décembre 2021.  . MAP

Un décès, 179 nouveaux cas de contamination et 186 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 5 et 6 décembre 2022. Les cas encore actifs s'élèvent à 1.072, alors que plus de 6,86 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 06/12/2022 à 14h12

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l'évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l'Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 5 cas de contamination, alors qu’aucun décès n’a été déploré. Le pays totalise 271.107 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.578 guérisons.

En Tunisie, 2 nouveaux cas de contamination ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible qui ne souligne aucun cas de décès. Le pays totalise 1.147.072 cas de contamination, dont 29.268 décès et 1.133.897 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, aucun cas de contamination a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.421 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

La Chine pourrait annoncer demain, mercredi 7 décembre 2022, dix nouvelles mesures d'ajustement dans sa politique de lutte contre l'épidémie de COVID-19, complétant les assouplissements annoncés mi-novembre, a-t-on appris lundi auprès de deux sources au fait du dossier.

Selon ces deux sources, qui ont requis l'anonymat, la gestion de l'épidémie pourrait également être de nouveau allégée en janvier, avec un abaissement du niveau des modalités de prévention du Covid-19 de la catégorie A (qui recouvre les maladies infectieuses les plus graves, à savoir la peste et le choléra) à la catégorie B (où figurent notamment le SRAS ou le sida par exemple).

Depuis janvier 2020, la Chine considère le Covid-19 comme une maladie infectieuse de catégorie B mais dont la prévention doit s'effectuer par des mesures de contrôle applicables aux affections de catégorie A, ce qui permet aux autorités locales d'imposer des mesures préventives drastiques comme des placements en centre de quarantaine ou des confinements plus ou moins localisés.

Comme le Covid-19, le SRAS et la grippe aviaire hautement pathogène relèvent de la catégorie B sur le plan clinique mais de la catégorie A pour la prévention.

Sollicitée pour un commentaire, la Commission nationale de la santé chinoise n'a pas répondu dans l'immédiat.

Trois ans après leur entrée en vigueur, les mesures de restrictions drastiques mises en oeuvre dans le cadre de la politique «zéro Covid» sont de plus en plus décriées et ont déclenché une vague de protestation sans précédent depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping en 2012, voire depuis le soulèvement sur la place Tiananmen à Pékin en 1989.

La semaine dernière, la vice-Première ministre chinoise Sun Chunlan a déclaré que la Chine était confrontée à «une situation nouvelle», devenant la première responsable de haut rang à reconnaître publiquement la diminution de la pathogénicité du variant Omicron du coronavirus responsable du Covid-19.

Actuellement plus de 95% des cas de contamination enregistrés en Chine s'avèrent asymptomatiques ou développent une forme modérée de Covid-19, avec une faible mortalité.

Dans ce contexte, et alors que les restrictions mises en oeuvre depuis trois ans ont lourdement pénalisé l'économie chinoise, les autorités commencent à desserrer l'étau très progressivement.

Les allègements annoncés le mois dernier ont par exemple limité les mesures de confinement imposées après la découverte d'un cas d'infection aux seuls bâtiments affectés.

La nouvelle série de mesures d'assouplissement prévue mercredi devrait notamment comporter l'autorisation pour certaines personnes contaminées par le coronavirus SARS-CoV-2 d'effectuer leur période d'isolement à domicile plutôt que dans des centres dédiés, à certaines conditions, ou encore une réduction de la fréquence des campagnes massives de dépistage et un recours privilégié aux tests antigéniques plutôt qu'aux tests PCR, plus sensibles, a-t-on appris la semaine dernière.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.648.266 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un dernier bilan. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.106.990), devant le Brésil (690.298), l'Inde (530,633) et la Russie (392,342)

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 06/12/2022 à 14h12