Covid-19 au Maroc: 13 nouvelles contaminations en 24 heures, aucun décès et 101 cas actifs

Une infirmière prépare une dose de vaccin anti-coronavirus, dans un centre de vaccination à Marrakech, le 31 décembre 2021. . MAP

Aucun décès, 13 nouveaux cas de contamination et 24 guérisons ont été confirmés dans le Royaume, les 24 et 25 janvier 2023. Les cas encore actifs s’élèvent à 101, alors que plus de 6,87 millions de personnes ont reçu la troisième dose. Le suivi de la pandémie, en chiffres.

Le 25/01/2023 à 14h44

Nouveaux cas de contamination, rémissions, nombre de dépistages effectués, vaccinations, etc. Pour en savoir plus sur l’évolution du coronavirus au Maroc, cliquez sur ce lien: https://covid.le360.ma.

Au Maghreb, l’Algérie ne communique pas le nombre de tests de dépistage, ce qui laisse penser que le nombre de contaminations est bien supérieur aux chiffres officiels. Le dernier bilan arrêté fait état de 8 cas de contamination et aucun décès. Le pays totalise 271.354 cas de contamination, dont 6.881 décès et 182.727 guérisons.

En Tunisie, 18 nouveaux cas de contamination et 3 décès ont été enregistrés, selon le dernier bilan disponible. Le pays totalise 1.150.278 cas de contamination, dont 29.302 décès et 1.134.706 guérisons depuis mars 2020.

En Mauritanie, aucun cas de contamination n’a été enregistré, selon le dernier bilan disponible. Le pays comptabilise 63.664 cas de contamination au Covid-19, dont 997 décès.

Les habitants de Wuhan déclarent lundi avoir repris une vie totalement normale, trois ans après le début du confinement traumatisant de la ville qui avait signalé le début de la pandémie. «On n’a plus peur!», déclarent-ils.

La métropole de 11 millions d’habitants, située dans le centre de la Chine, a commencé à être frappée fin 2019 par ce qui n’était alors qu’un virus inconnu, entraînant des pneumonies chez un nombre croissant d’habitants.

Le 23 janvier 2020, les autorités ordonnaient la mise sous cloche de la ville pour stopper l’épidémie. Le virus allait faire des millions de morts sur la planète et laminer l’économie mondiale.

Mais la vie a depuis repris son cours dans la plupart des pays. Et la Chine, après trois ans de confinements, quarantaines obligatoires et dépistages multiples, a levé en décembre la quasi-totalité de ses restrictions sanitaires.

Lundi, rien ne rappelle à Wuhan l’ambiance apocalyptique de 2020. En soirée, des animations colorées illuminent les façades des bâtiments qui dominent les bords du fleuve Yangtsé, tandis que des pétards éclatent pour célébrer le Nouvel An lunaire.

Des habitants bravent le froid en famille au bord du fleuve et un agent de sécurité peine à contenir des touristes impatients de s’offrir une croisière nocturne.

D’autres profitent des congés du Nouvel An pour déguster snacks et spécialités locales dans l’allée Hubu, une artère historique et populaire de Wuhan, animée par une multitude d’échoppes et de petits restaurants.

«La Maison de l’espoir»

«La nouvelle année qui commence sera bien sûr meilleure. On n’a plus peur du virus!», affirme à l’AFP Yan Dongju, une agente d’entretien âgée d’une soixantaine d’années. Un peu plus loin, un jeune livreur de plats cuisinés à scooter veut lui aussi tourner la page de la pandémie.

Le confinement de Wuhan puis les restrictions sanitaires en Chine durant trois ans, «bien sûr que ça a été dur», indique à l’AFP Liang Feicheng, un masque sur le visage pour se protéger du froid mordant.

«Si je disais que ça ne l’était pas, ce ne serait pas vrai. C’était une période difficile», déclare ce livreur entre deux commandes. Le confinement de 2020, annoncé en pleine nuit et mis en place quelques heures après, avait pris les habitants par surprise.

Et le reste du monde, les yeux rivés sur les chaînes d’information en continu, suivait avec anxiété et en temps réel le début de ce qui allait devenir une épidémie mondiale. Gares et aéroports fermés, routes bloquées, transports à l’arrêt et commerces cadenassés: pendant 76 jours, Wuhan s’était retrouvée coupée du monde, avec des habitants terrés chez eux et des hôpitaux submergés de malades.

Mais le chaos du début 2020 est désormais loin.

Devant un magasin où l’AFP avait pris la photo d’un homme mort gisant sur un trottoir, le nom d’une école désormais installée dans le bâtiment («La Maison de l’espoir») semble faire un clin d’œil au destin.

Marché fermé

L’immense site du célèbre hôpital de fortune de Wuhan, construit en seulement 10 jours fin janvier 2020, est désormais à l’abandon et une grande affiche à l’entrée célèbre ceux qui ont œuvré à sa construction.

L’ancien site du marché Huanan, un temps soupçonné d’être l’épicentre des contaminations, avait définitivement fermé en 2020. Lundi, de grandes barrières bleu ciel entouraient encore le complexe désaffecté, devant lequel une voiture de police était stationnée, a constaté l’AFP.

La Chine, longtemps considérée comme un havre de paix sanitaire du fait de mesures draconiennes contre le virus, fait face depuis quelques semaines à son plus important rebond épidémique.

Environ 80% de la population chinoise aurait contracté le Covid depuis la levée en décembre des restrictions sanitaires, selon l’épidémiologiste Wu Zunyou, figure dans son pays de la lutte contre le virus.

La Chine a fait état ce week-end d’au moins 13.000 décès supplémentaires «en lien avec le Covid-19» entre le 13 et le 19 janvier. Ce chiffre, qui ne concerne que les décès rapportés dans les hôpitaux, s’ajoute aux quelque 60.000 décès depuis décembre annoncés précédemment par les autorités.

Ce bilan est sans doute sous-évalué pour une population de 1,4 milliard d’habitants, alors que de nombreux hôpitaux et crématoriums dans le pays apparaissent encore débordés.

La pandémie a fait officiellement au moins 6.750.181 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi. Les Etats-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (1.129.618), devant le Brésil (696.553), l’Inde (530.737) et la Russie (394.821).

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Par Majda Benthami
Le 25/01/2023 à 14h44