On ne badine pas avec la discipline quand il s’agit de sécuriser le passage du cortège royal. Cinq policiers l’ont appris à leurs dépens, samedi dernier, soit le premier jour du mois sacré de ramadan.
Assabah affirme en effet, dans sa livraison de ce mardi 30 mai, que cinq éléments de la police, en mission à Rabat, ont été sanctionnés sur ordre de Abdellatif Hammouchi (patron du pôle DGSN-DGST) pour négligence. Cette sanction, poursuit le journal, intervient suite aux dysfonctionnements relevés lors du passage du cortège du souverain qui revenait dans la capitale du royaume après une visite et le lancement de plusieurs projets à Fès.
Parmi les éléments de police sanctionnés, souligne Assabah, trois hommes accusés de dangereuses bavures professionnelles, en plus de deux femmes policiers qui «papotaient» au lieu de veiller à leur mission. Suite aux enquêtes administratives, précise encore le journal, il a été décidé que les cinq mis en cause devront subir une session de requalification professionnelle à l’école de police de Kénitra.
Le passage du cortège royal est souvent perturbé par des citoyens qui désirent entrer en contact avec le souverain pour lui soumettre leurs doléances, ou alors tout simplement pour le saluer. Mais ils ignorent, généralement, que cette démarche tombe, dans la majorité des cas, sous le coup de la loi, non seulement parce que ces comportements entravent la procession du cortège royal, mais aussi parce qu'ils mettent en danger la vie d’autrui.