Coronavirus: la DGSN traque ceux qui diffusent de prétendues listes de malades

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Revue de presseKiosque360. Une unité spéciale de lutte contre la cybercriminalité traque les individus qui ont publié, sur les réseaux sociaux, une prétendue liste de personnes contaminées par le coronavirus. Le procureur général a ordonné une enquête.

Le 31/03/2020 à 21h45

Une unité spéciale de lutte contre la cybercriminalité relevant de la DGSN a, en coordination avec la police judiciaire, diligenté une enquête sur une liste diffusée sur les réseaux sociaux. Cette liste prétend donner les noms de personnes atteintes par le coronavirus. Selon des sources autorisées, le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca a ordonné de procéder à des recherches sur la publication de cette liste, qui a circulé sur la Toile. Le magistrat a ainsi demandé aux services compétents de faire des investigations sur, d’une part, la véracité de ladite liste et, d’autre part, la partie ou les parties responsables de cette publication. Selon les mêmes sources, des dizaines de vidéos et d’enregistrements audio attribués à des responsables et des ministres seraient actuellement analysées par des unités spécialisées dans le traitement de ce genre de dossiers.

Ces unités relevant de la police judiciaire sont chargées des investigations cybernétiques, ainsi que des expertises et des analyses numériques. En effet, le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du mercredi 1er avril, qu’une équipe d’informaticiens procède à la collecte et à l’analyse de toutes les données informatiques, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale. L’unité spécialisée dans les investigations techniques procède à l’informatisation des donnés relatives aux crimes liés aux nouvelles technologies. 

La même unité veille à collecter toutes les preuves numériques pour confronter les suspects. C’est dans ce contexte que le parquet a demandé d'identifier la source de cette prétendue liste de malades atteints par le coronavirus, sachant que la publication de fausses informations, la violation du secret professionnel et l’atteinte à la vie privée constituent des délits sévèrement sanctionnés par la loi.

Par Hassan Benadad
Le 31/03/2020 à 21h45