Le Centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca serait visé par une enquête judiciaire sur la base d’une plainte au sujet d’une disparition mystérieuse de certains dossiers médicaux.
«Quoi qu’il en soit, cette plainte a été déposée dans ce sens auprès du parquet compétent, qui l’aurait transférée aux services de la police judiciaire de Casablanca en vue de mener une enquête dans ce cadre», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 14 octobre.
D’après les sources du quotidien, «les dossiers disparus mystérieusement des archives concerneraient des victimes d’erreurs médicales qui auraient provoqué des décès ou entraîné des invalidités permanentes».
Cette affaire, indique le quotidien, intervient dans une conjoncture marquée par des protestations contre la dégradation des services de santé dans plusieurs établissements sanitaires.
Dans une déclaration au quotidien, Lahbib Hajji, président de l’Association de défense des droits humains (ADDH), a fait savoir que son organisation avait déjà tiré la sonnette d’alarme à propos de décès qui seraient provoqués par des erreurs médicales. Et de préciser que «lorsque l’ADDH avait soulevé des cas dans ce sens, le parquet compétent n’avait pas réagi aux faits évoqués dans la plainte».
L’enquête, a-t-il rappelé, «a été menée en identifiant l’origine du mail, mais la plainte a été classée en fin de compte pour se retourner contre l’Association qui l’avait soulevée».
Cette affaire, a-t-il ajouté, «pourrait être remise sur le devant de la scène avec la réouverture de l’enquête».








