300.000 dirhams, c’est ce que devra verser le ministre de l’emploi, Mohamed Yatim, à sa désormais ex-épouse, dans le cadre de la procédure de divorce qu’il a enclenchée en octobre dernier. L’information est rapportée par Al Ahdath Al Maghribia qui, dans son numéro de ce vendredi 25 janvier, explique que le tribunal de la famille de Salé a rendu, mercredi dernier, son jugement dans cette affaire.
La publication rappelle que le ministre a demandé le divorce juste après que sa relation avec une jeune fille a été rendue publique dans les médias. Des photos de lui avec sa nouvelle compagne, lors d'un voyage à Paris, avaient d’ailleurs filtré dans la presse. Cette jeune fille n'est autre que l'infirmière qui le soignait à domicile pour une fracture du pied. Il l’avait rencontrée au cours du mois de ramadan dernier.
La même source ajoute que Mohamed Yatim avait décidé d’officialiser sa relation avec la jeune infirmière. Or, sa première femme s’y opposait fermement, ce qui rendait donc cette union impossible. C’est alors que le ministre a opté pour le divorce.Au début de cette affaire, des «amis» de Yatim au sein du PJD, voire au sein du gouvernement, avaient tenté d’éteindre l’incendie en essayant de justifier ce deuxième mariage. Mais ils n’ont convaincu personne. Pire, ils ont provoqué un véritable tollé au sein même du parti de la Lampe.
Al Ahdath Al Maghribia ne manque pas de souligner que cette affaire a relancé le débat sur le penchant de certains ministres pour la polygamie, rappelant l’affaire de Lahbib Choubani, qui faisait partie du gouvernement Benkirane I et s’était uni avec une collègue du gouvernement, Soumia Benkhaldoune, mais cette fois-ci avec la bénédiction de sa première épouse. Il n’empêche que les retombées médiatiques de cette union avaient fini par avoir raison des deux ministres qui ont dû renoncer à leur poste pour ne pas nuire à l’image du gouvernement Benkirane.