Casablanca: un déséquilibré mental tue une vendeuse ambulante à coups de pierres

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Revue de presseKiosque 360. Un jeune homme, connu pour ses troubles mentaux, a été arrêté à Casablanca pour avoir jeté des pierres sur une vendeuse ambulante. Celle-ci est décédée des suites de ses blessures.

Le 02/09/2016 à 21h13

C’est un véritable drame qu’a vécu le quartier de Derb Sultan, Casablanca, jeudi 1er septembre. Une femme d’une quarantaine d’années a été tuée après avoir reçu des jets de pierre de la part d’un individu avec qui elle était en conflit.

Assabah rapporte dans son édition de ce week-end des 3 et 4 septembre que le principal accusé dans cette affaire est un jeune homme connu pour ses troubles mentaux. Concernant la victime, elle est issue du quartier de Sbata et vendait des paquets de mouchoirs en papier pour subvenir aux besoins de sa famille. Il lui arrivait aussi parfois de mendier à l’un des ronds-points du quartier Derb Sultan.

Le journal explique dans son article que le crime est justement dû à une dispute dont l’origine est une banale histoire de «territoire». Au moment où elle a demandé à son agresseur, qui mendiait dans la même zone, de partir, car il empiétait sur «son terrain», une bagarre a éclaté entre eux. C’est alors que la dame aurait asséné un premier coup de bâton au jeune homme, qui a répliqué en lui lançant des pierres. L’une d’elles l’a finalement touché à la tête, lui causant une fracture de la boîte crânienne.

Intervenus immédiatement après avoir été informés par des témoins, les services de secours ont transporté la victime aux urgences de l’hôpital Ibn Rochd où elle a finalement succombé à ses blessures. Quant au jeune homme, précise Assabah, il a rapidement été appréhendé par les services de police. Cependant, après l’avoir mis en garde à vue, les enquêteurs ont eu du mal à prendre sa déposition en raison de ses problèmes mentaux.

Il devrait être déferré ce week-end devant le procureur du roi qui décidera alors de le poursuivre pour coups, blessures et homicide involontaire, ou bien de l’interner dans un hôpital psychiatrique.

Par Fayza Senhaji
Le 02/09/2016 à 21h13