Casablanca: rien ne va plus entre les chauffeurs de taxis et Uber

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Revue de presseKiosque360. La guerre fait de nouveau rage entre les chauffeurs de taxis casablancais et Uber. Les prochains jours risquent d'être décisifs, les autorités s'apprêtant à sévir.

Le 25/07/2017 à 18h58

Al Massae, dans sa livraison de ce mercredi 26 juillet, annonce que les autorités locales de la Métropole ont réquisitionné, à ce jour, près de 70 voitures ayant servi sous la marque Uber. Al Massae ajoute que les propriétaires des véhicules saisis peinent à les récupérer au vu du flou juridique qui entoure le secteur.

Al Massae affirme également que les autorités, qui attendent un avis juridique concernant la légalité des deux services Uber et Careem, s'apprêtent à mener une campagne de grande envergure contre ce mode de transport. Cela trouverait sa justification dans la volonté de calmer la colère des chauffeurs de taxis (toutes catégories confondues) qui ne cessent de manifester pour protéger leur gagne-pain.

Al Massae rappelle qu'au moins trois points de discorde opposent Uber et les autorités de la capitale économique. D'abord, à en croire le journal, Uber n'est pas conforme aux dispositions des lois nationales relatives au transport touristique. Deuxio: ce même service n'a reçu aucune autorisation d'exercer délivrée par le ministère de l'Equipement et du transport. Et, tertio, concernant Careem, se pose un problème relatif à la définition du transporteur touristique au regard de la législation marocaine.

Ce sont ces trois points réunis qui, rappelle le journal, avaient poussé les autorités de Casablanca à recourir à la justice. Et, en attendant que la justice puisse trancher dans ce litige, les services Uber et Careem agissent dans une totale illégalité.

Par Zineb El Ouilani
Le 25/07/2017 à 18h58