La commune de Casablanca a lancé une opération visant à récupérer des sommes d’argent importantes, après l’annulation de plusieurs décisions judiciaires qui avaient été rendues auparavant en faveur de particuliers et d’entreprises. Citant des sources au sein du conseil municipal, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia indique ce mercredi 10 décembre que la commune est en passe de récupérer plusieurs millions de dirhams, suite à de nouvelles décisions judiciaires favorables. Cela ouvre la voie à des règlements avec certains condamnés pour restituer les fonds perçus antérieurement.
La commune s’attend à récupérer près de 60 millions de dirhams de seulement deux personnes dans le cadre de ces règlements. Cette somme devrait renforcer les ressources financières de Casablanca dans les jours à venir. Les services municipaux travaillent notamment à récupérer deux montants, respectivement de 45 millions de dirhams et 10 millions de dirhams, qui avaient été dépensés suite à des décisions concernant des atteintes matérielles, avant d’être annulées par de nouveaux jugements favorables à la commune.
Ces développements interviennent après que la commune a obtenu des jugements définitifs lui permettant de récupérer environ 470 millions de dirhams déjà versés à des plaignants dans des affaires similaires, souligne Al Ahdath Al Maghribia. Cette démarche a été largement saluée lors de la dernière session du conseil municipal, la semaine passée, comme une preuve tangible de l’efficacité de la gestion actuelle et du suivi rigoureux des dossiers hérités des conseils précédents. Les membres de la majorité au pouvoir ont également apprécié ce gain financier, le considérant comme le résultat d’un travail collectif et d’une discipline administrative et juridique exemplaire, particulièrement dans la gestion des dossiers financiers complexes, notamment ceux liés aux litiges fiscaux, immobiliers ou aux créances en souffrance.
Les intervenants ont souligné que le recouvrement de ces importantes sommes reflétait une nette amélioration du système de gouvernance locale et confirmait que le conseil municipal actuel avait réussi à protéger les finances de la ville et à récupérer des droits qui auraient pu être perdus.
Cependant, la question des biens communaux loués à des tarifs très bas reste un point faible majeur dans la gestion des finances publiques. Ces biens, exploités par des entreprises et des particuliers, génèrent des revenus très faibles par rapport à leur valeur réelle sur le marché, limitant ainsi la capacité de la commune à financer ses projets de développement ou à améliorer ses infrastructures. Hassan Nasrallah, adjoint au maire chargé des propriétés, a affirmé que d’autres fonds seront récupérés prochainement, et a annoncé l’existence de plaintes déposées auprès des parquets concernant des personnes qui auraient détourné des fonds de la commune.








