Le Syndicat des chauffeurs de taxis à Casablanca, a organisé ce mercredi 16 décembre un sit-in devant le siège de l'Union Marocaine de Travail (UMT) pour protester contre la dégradation de leur situation sociale des conducteurs, la concurrence déloyale par certaines sociétés de transport touristique et le transport clandestin, a constaté Le360 sur place. En ligne de mire, la société Uber, qui propose toujours ses services malgré une mise en garde de la wilaya de Casablanca, jugeant ses activités illégales.
La wilaya de Casablanca avait en effet decidé de poursuivre Uber Maroc en justice et «venir à bout de toutes les activités qui enfreignent les lois dans le secteur du transport», assurait en novembre dernier Mohamed Fadel, le chef de département de la communication à la wilaya. Depuis, rien n’a changé et la société propose même ses services à Marrakech et des trajets intervilles à partir de Casablanca vers plusieurs villes alentour.
Pour les professionnels du secteur, ce débrayage intervient par ailleurs pour revendiquer la mise en application du règlement régissant le secteur. La question des infrastructures est également au centre des préoccupations, les stations de taxis existantes ne répondent plus à la demande actuellement.