Casablanca. Les agents de la propreté arrêtent la grève

Le360

Les agents de la propreté de Casablanca viennent de mettre fin à leur grève, entamée ce jeudi 4 janvier. Détails.

Le 04/01/2018 à 17h46

Bonne nouvelle pour les agents de la propreté de Casablanca, qui ont débuté une grève ce jeudi 4 en protestation contre le non-versement de leurs salaires et la non-signature de l'accord garantissant leurs droits et acquis.

Ils viennent tout juste de percevoir leurs salaires, grâce à un virement express, nous indique l'un des grévistes. Autre bonne nouvelle, nous apprend la même source: une réunion à huis clos a eu lieu au siège du conseil de la ville entre le wali Abdelkbir Zahoud, la chef du service en charge de la propreté à Casa Prestation, les représentants des sociétés Sita et Derichbourg Maroc, ainsi que le secrétaire régional de l'UMT pour discuter du cahier revendicatif des employés. 

Pour rappel, la Fédération nationale des ouvriers et des fonctionnaires des collectivités locales relevant de l’Union marocaine du travail (UMT) comptait poursuivre la grève jusqu'au vendredi 5 janvier, dans les communes de Sidi Belyout, Maarif, Anfa, Fida et Mers Sultan. 

Les grévistes, notamment les employés de la propreté mis à la disposition de la société Sita, protestaient contre le non-versement de leurs salaires de décembre et le non-respect de leurs droits.

Suite à la résiliation par le conseil de la ville de Casablanca du contrat de gestion délégué avec la société Sita, la mairie, dirigée par Abdelaziz Omari, s'était engagée à préserver les droits des employés de la société. Aujourd'hui, les grévistes disent ne plus savoir à qui s'adresser.

Leurs derniers bulletins de paie portent le logo de la société Sita, mais dans les faits, ils travaillent pour une autre société, à savoir Derichebourg Maroc, au demeurant dirigée par Youssef Ahizoune, fils du patron de Maroc Telecom. Société à laquelle la mairie a sous-traité la gestion des services de propreté dans la zone que prenait en charge Sita, en attendant le lancement d'un nouvel appel d'offres pour sélectionner un autre délégataire. 

Par Rania Laabid
Le 04/01/2018 à 17h46