Le début de la fin pour le violeur en série de Hay Hassani remonte au 9 octobre. La veille, une jeune fille âgée de 17 ans, s’est présentée devant la police pour déclarer qu’elle venait d’être sauvagement violée par un individu qui se déplace à bord d’une moto de marque chinoise. Selon une source policière, le viol a eu lieu dans un terrain vague entouré d’herbes folles derrière la mosquée Al Wifak à Hay Hassani. Une enquête de grande envergure a été diligentée sur place et, le lendemain, le présumé violeur est tombé dans les filets de la police. Le fait qu’il roule sur une moto chinoise a amplement facilité le travail des enquêteurs qui ont saisi un pantalon portant encore des traces du sang de la victime ainsi que le téléphone portable dont elle a été délestée.
Le présumé violeur a été identifié par la jeune fille, mais d’autres surprises attendaient les éléments de la police judiciaire. Cherchant dans les archives des plaintes déposées pour viol, ils vont dénicher quatre autres victimes alors que la dernière plainte du genre a été déposée le 5 octobre. Il a été déféré devant la justice pour viol, enlèvement, séquestration et violences contre mineures. Mais avant cela, il a été confié aux soins d’une psychiatre de la DGSN, à l'instar de ses victimes.
