Les propriétaires du complexe résidentiel «Porte de Californie», dans la périphérie de Casablanca, ne savent plus à quel saint se vouer. Depuis six ans, ils profitent d’un état de fait. Lors de l’acquisition de leurs appartements, au nombre de 740, il leur a été "formellement" indiqué qu'ils bénéficiaient d’un jardin et de places de parking à ciel ouvert.
Des espaces qui donnent sur la route nationale, une zone qui représente un point noir en termes de criminalité. C’est d’ailleurs ce qui a poussé les résidents à réclamer auprès des autorités locales la construction d’un portail, surveillé par des agents de sécurité privée.
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Mais quelques jours plus tard, ils découvrent stupéfaits que des agents d’autorité procèdent à la destruction du portail.
A force de courriers aux autorités de la ville, il s'est avéré que le jardin et le parking appartenaient au domaine public.
Chose que ni le promoteur, en l'occurrence le groupe immobilier Jamai, ni les autorités locales, lesquelles avaient délivré l’autorisation de construction du portail, n'ont estimé bon de souligner.
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Certains voient dans ce cas de figure, «une entente tacite entre les autorités locales, notamment la commune d'Al Maârif et le promoteur. Il a été omis de signaler que ces espaces de parking appartiennent au domaine public, le temps que la vente se réalise sur l'ensemble des appartements». Thèse qui reste cependant difficile à prouver.