Les habitants de la résidence «les jardins Al Miaraj» située dans le quartier Lissasfa ont adressé des correspondances à plusieurs hauts responsables et élus de la région de Casablanca-Settat les avisant de défauts de construction dans les appartements de haut et moyen standings qu’ils occupent.
Les plaintes indiquent que le promoteur immobilier n’a pas cessé de faire languir les propriétaires de ces appartements avec des réparations provisoires suite à l’apparition de fissures sur les façades de sept immeubles de ce complexe. Des fissures, poursuivent ces habitants, qui ont réapparu quelques mois après lesdites réparations, rapporte Al Akhbar du mercredi 14 février.
Les dégâts touchent des dizaines d’appartements obligeant leurs propriétaires à résider provisoirement dans une cinquantaine de logements de ce complexe, destinés à être commercialisées.
C’est le promoteur immobilier qui leur propose à chaque fois cette solution de rechange en attendant qu’il répare les fissures qui apparaissent dans les façades et à l’intérieur de leurs logements. Face à cette situation inextricable, les résidents de ce complexe ont adressé des avertissements au propriétaire de ce projet en le sommant «de régler ce dossier» dans les meilleurs délais.
La société chargée des travaux a imputé l’existence de ces fissures à des défauts dans les matériaux de construction utilisés dans l’édification du complexe résidentiel. Il s’est avéré qu’au fil temps, alerte la même société, «que la danger provient des fondements et des piliers des bâtiments».
Le quotidien Al Akhbar souligne qu’en plus de la récurrence de ces fissures, les habitants de ces appartements sont également hantés par la fin de délai de prescriptions de l’assurance habitation de 10 ans qui coïncide avec la fin du mois en cours. Ils craignent en effet qu’ils ne soient pas indemnisés par le promoteur immobilier qui détient les rapports d’expertise des appartements endommagés. Ils avaient pourtant adressé une demande au président de l’arrondissement de Hay El Hassani pour procéder à la réalisation des expertises nécessaires sur les fondements des bâtiments, mais le promoteur immobilier a refusé de leur remettre les rapports établis.