Une chose est sûre: Casablanca sort définitivement de sa torpeur. Les projets structurants qui pullulent un peu partout dans la capitale économique en sont la preuve. Rendant compte des travaux de la session d’octobre du Conseil de la ville, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia en établit une longue liste dans son édition du mercredi 9 octobre.
Parmi les projets avancés, figure la transformation de l’ancienne décharge de Médiouna en parc d’ici la fin de l’année, la mise à niveau de la corniche d’Aïn Sebaâ qui a atteint un taux de progression de 70% et le lancement de l’irrigation des espaces verts par les eaux usées.
S’y ajoutent la finalisation, promet Nabila Rmili, maire de la ville, des travaux de mise à niveau du stade Mohammed V d’ici la fin de l’année et l’achèvement du projet de la voie de contournement Azbane. Sans oublier l’espace sportif La Casablancaise qui ouvrira ses portes à la fin du mois d’octobre, après une fermeture qui a duré plus de 14 ans, ainsi que la mise à niveau en cours de tout le Boulevard Zerktouni.
Restent les projets encore inachevés, comme celui du zoo d’Aïn Sebaâ qui tarde à ouvrir ses portes. Les retards pris dans l’exécution des travaux relatifs à l’aménagement de la gare routière Oulad Ziane et à la création de deux nouvelles gares à Hay Hassani et Bernoussi, sont également épinglés, souligne pour sa part le quotidien Al Akhbar dans son édition du même mercredi. L’état désastreux dans lequel se trouvent de nombreux espaces sportifs de proximité a également été relevé.
La question de la cession par la ville d’une partie importante de son patrimoine immobilier pour des besoins de financement a également été posée. La manière dont ces cessions se déroulent et la nature des biens cédés suscitent nombre «de doutes», exprimés par les groupes de l’opposition au sein du Conseil de la ville. Ceci, alors que la ville dispose d’études et cartographies précises des composantes de son patrimoine ainsi que de leur caractère cessible ou non. Des questions qui restent toujours sans réponses.