Certains continuent de croire que les cartes de presse, surtout les anciennesbarrées de deux traits vert et rouge, servent encore à quelque chose! C’est du moins ce que pensait le charlatan arrêté, lundi, à Dar Bouazza, dans la banlieue casablancaise.
Assabah, qui évoque cette affaire en Une de son édition de ce mercredi 4 mai, affirme que ledit charlatan, pour éviter d’être arrêté, a présenté aux gendarmes de Dar Bouazza une carte de journaliste. Sauf que, rapporte le journal, le document en question s’est avéré être un faux. Et les gendarmes d'embarquer tout ce beau monde, le charlatan et ses clients, vers la brigade.
Pour les détails, Assabah explique que cet individu, la quarantaine bien entamée, avait déménagé à Dar Bouazza il y a quelques années pour s'adonner, chez lui, au charlatanisme. Et, selon toute vraisemblance, il avait un certain succès puisque les gendarmes ont également arrêté chez lui plusieurs hommes et femmes, répartis sur deux salles d’attente.Et ce n’est pas tout!Les gendarmes, en plus d’un narguilé, ont mis la main sur un montant de 5.000 DH, visiblement la «recette» d’une demi-journée de travail! Selon Assabah, les gendarmes ont de même saisi, lors de leur descente, un bon nombre de photos que le charlatan demandait à ses clients pour les besoins de ses actes de sorcellerie.
Déférés devant le Parquet du tribunal de première instance de Aïn Sebaâ, les clients ont été libérés par le procureur qui, par contre, a jugé opportun de garder le charlatan en détention préventive, le temps de permettre aux enquêteurs de terminer leur travail.