Canada: assassinat d'un étudiant Marocain

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Revue de presseKiosque360. Il s’appelle Achraf Thimoumi et il n'a que 20 ans. Il a été retrouvé mort, assassiné par balles, sur le bord d’une route paisible du Québec. On ne sait pas encore pourquoi. Cette revue de presse, tirée du quotidien Assabah, en dit un peu plus.

Le 10/08/2022 à 20h54

Les services de police de la province du Québec ont mobilisé tous les moyens pour élucider l’assassinat d’un jeune ressortissant marocain sur la voie publique. Selon le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans sa livraison du jeudi 11 août, les services de sécurité de la zone touristique de Stoneham où a eu lieu le meurtre, un drone, une unité cynophile de la police, des camions équipés de caméras de détection et plusieurs éléments de la police relevant de brigades et services différents ont été mobilisés. Depuis que les services de police ont reçu l’appel d’alerte, lundi dernier vers le coup de 14h00, cette localité habituellement paisible a été littéralement envahie par les services de sécurité, la police scientifique et les enquêteurs. Ils ont bouclé le périmètre, non loin des habitations, et commencé à embarquer tout ce qu’ils ont pu trouver sur les lieux, y compris les bacs à ordures. Le corps du défunt a été transporté à la morgue, le jour même. Le médecin légiste a conclu, au terme de l’autopsie, que le jeune homme est mort des suites de blessures causées par des coups de feu. Le médecin légiste, précise le quotidien, a découvert des blessures par balles sur plusieurs parties du corps du jeune étudiant. Il s’agit d’un jeune de 20 ans, dénommé Achraf Thimoumi, qui poursuivait ses études supérieures à Montréal. Son casier judiciaire est vierge, précise le quotidien. Immédiatement après avoir identifié le corps, poursuit Assabah, les autorités canadiennes ont contacté sa famille au Maroc pour leur annoncer la triste nouvelle. Son corps a été découvert dans une voiture à l'arrêt dans le secteur boisé de Stoneham situé près de l’autoroute 73, ont-elles expliqué à la famille. A première vue, les enquêteurs ont tout de suite écarté l’hypothèse du suicide. Au moins quatre à cinq balles avaient été logées dans son corps. Les voisins, interrogés par la police, ont confirmé avoir entendu plusieurs coups de feu espacés dans le temps, relate Assabah. Les mêmes personnes interrogées ont toutefois été incapables de situer l’heure exacte de l’assassinat. Il est fort probable que ce soit arrivé dans la nuit du dimanche au lundi. Le corps aurait pu rester là très longtemps si ce n’est le passage d’un adolescent qui, au retour d'une balade à vélo, a été attiré par la vue d’un individu couvert de sang dans une voiture garée au bord de la route. Il a aussitôt alerté la police.  La presse locale suit cette affaire avec intérêt, note le quotidien. Un grand nombre de journalistes représentant différents médias se sont déplacés sur les lieux, ajoute Assabah. Ils ont interrogé les voisins, mais aussi l’ancien maire de cette localité. Ce dernier a affirmé trouver ce crime «étrange». C’est un coin qui est extrêmement tranquille, a-t-il dit. A l’échelle de la province, relève Assabah, c’est le troisième cas du genre depuis le début de l’année. Deux autres personnes avaient été assassinées par balles sans pour autant que la police québécoise n’ait noté un quelconque lien entre ces deux assassinats et celui du jeune étudiant marocain.

Par Amyne Asmlal
Le 10/08/2022 à 20h54