Cahiers scolaires: le Maroc autosuffisant, ou presque

Un lot de cahiers scolaires.

Revue de presseL’industrie des cahiers scolaires est en expansion grâce à une forte dynamique qui lui a permis d’accroitre sa production et d’améliorer sa qualité. La production nationale couvre 87% de la demande. Cet article est tiré d’une revue de presse de La Vie éco.

Le 13/09/2024 à 23h24

La production locale des cahiers scolaires se porte bien. Production, qualité et innovation sont au rendez-vous depuis la surpression des 20% de TVA et la baisse des coûts des matières premières à l’international.

Ces vents favorables ont permis aux industriels du secteur de gagner en compétitivité. La baisse des coûts de production a rendu les cahiers plus accessibles, rapporte l’hebdomadaire La Vie éco. Il faut rappeler que pendant des années, la fabrication locale a été fortement concurrencée par les cahiers importés. Une rude concurrence qui a provoqué la fermeture de plusieurs entités industrielles, dont le nombre est passé de 10 à 3 fabricants.

Il a fallu que l’État instaure des mesures antidumping pour que la marque «made in Morocco» puisse rivaliser avec les marques étrangères. Aujourd’hui, la production locale, qui s’élève à 27.000 tonnes annuellement, couvre ainsi une demande de 24.000 tonnes pour un marché de 500 millions de dirhams.

Les mesures de protection mises en place en 2019 ont donné un nouveau souffle aux industriels qui ont créé trois nouvelles unités en 2023: «Nous avons un meilleur rapport qualité-prix et nous nous positionnons par rapport à l’importation qui ne représente plus désormais que 3 à 4% du marché des cahiers scolaires», précisent-ils.

Les professionnels du secteur ont ainsi beaucoup investi en quantité et en qualité en introduisant des innovations technologiques, en utilisant des matières premières de qualité et en s’alignant sur les tendances du design, relaie La Vie éco. De grandes perspectives de développement s’ouvrent au secteur, permettant de tourner la page de la crise et de se positionner face à la concurrence étrangère.

Par Hassan Benadad
Le 13/09/2024 à 23h24