Bouskoura: il tue son ami, séropositif, qui l'a drogué avant de le violer

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Revue de presseKiosque360. Pour se venger de la trahison de son ami, séropositif, qui l’a drogué et violé, un individu a commis l’irréparable. Il a surpris son ami en lui assénant un coup mortel à la tête, avant de l’égorger. Les détails.

Le 10/05/2021 à 21h40

Les éléments de la brigade de gendarmerie royale de Nouaceur ont déféré devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Casablanca un individu âgé de 25 ans, accusé d’avoir tué son ami, séropositif, qui l'avait drogué avant de le violer. L’affaire est d’une rare violence. La victime, âgée de 35 ans, et l’accusé étaient des amis et travaillaient ensemble au sein d'une entreprise dans la préfecture de Nouaceur, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du mardi 11 mai. Les deux personnes étaient également réputées, dans la zone, pour la fréquentation d'homosexuels qu’ils invitaient chez elles. C’est ainsi que la victime avait contracté le virus du sida, précisent les sources du quotidien.

N’ayant pas accepté d’avoir été contaminée seule, la victime a tenu à transmettre le virus à son ami qui l’accompagnait toujours dans ces soirées. C’est ainsi qu’elle l’avait invité un soir, avant de le droguer et de le violer. Se sentant trahi par son ami et touché dans son honneur et sa dignité, l’accusé a guetté l’occasion de se venger de lui. D’après les sources du quotidien, c'est alors qu'ils étaient au bord de la voiture de la victime et traversaient une zone déserte que le mis en cause a demandé à son ami d’arrêter le véhicule, avant de le surprendre par un violent coup à la tête. Il l’a ensuite froidement égorgé avant de prendre la poudre d’escampette.

Le cadavre de la victime a été découvert par un citoyen qui a alerté les éléments de la gendarmerie royale et les autorités locales. Après les premières constatations, la dépouille de la victime a été transportée à la morgue pour autopsie afin de déterminer les circonstances de la mort. Les investigations menées par les éléments de la gendarmerie les ont rapidement mis sur la piste de la vengeance. Le mis en cause a été déféré devant la justice.

Par Mohamed Younsi
Le 10/05/2021 à 21h40