Une vidéo filmée dans le mausolée du cimetière de Berrechid montre une adolescente et un jeune mineur en pleins ébats sexuels. Largement diffusée sur les réseaux sociaux, cette sextape a secoué la ville et les régions avoisinantes. D'autant plus que les protagonistes apparaissent dans la vidéo à visage découvert.
«La vidéo, filmée par une tierce personne, a réalisé un nombre de vues record», rapporte Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 17 mars. Et d’ajouter que, dans ce même enregistrement, la jeune fille mineure s’est adressée à la troisième personne qui immortalisait ses ébats sexuels avec son complice pour lui souffler d’arrêter de filmer.
Le journal arabophone nous apprend également que la fille en question est issue d’une famille pauvre et poursuit ses études dans un collège très connu de la ville. C’est la famille qui a déposé plainte devant le parquet général après la large diffusion de la sextape, prétendant que leur fille a été conduite de force, dans le cimetière, par trois jeunes gens qui avaient en tête de terribles desseins.
Une semaine après ce scandale, les éléments de la police judiciaire de Berrechid sont parvenus à identifier les trois mineurs impliqués dans cette triste affaire. Les mis en cause poursuivent également leurs études dans le même collège que la «victime».
«Cependant, ajoute Al Akhbar, les prévenus ont indiqué, lors de l’interrogatoire, que le tournage de la vidéo remonte au mois de novembre 2015. Mais ils ont nié en bloc les accusations de la mineure. Leurs dires sont corroborés par le fait que, dans la sex-tape, rien ne montre qu’elle a été contrainte aux ébats sexuels immortalisés par l’un des trois prévenus.»
La fille a été relâchée, tandis que les trois mineurs ont été placés en garde à vue.