L'opération a duré cinq heures. Cinq heures au bout desquelles les gendarmes, aidés de chiens renifleurs, ont réussi à appréhender huit personnes, "dont le baron local en cavale, connu sous le pseudonyme d'Escobar", rapporte Assabah dans son édition de ce lundi 4 janvier. Et de préciser que, pour intimider les trafiquants, "les gendarmes ont utilisé leurs armes à feu". Le quotidien qualifie d'ailleurs ce coup de filet d'une scène digne d'un film hollywoodien.
"Escobar a été touché d'une balle à l'épaule, alors que deux chiens de la gendarmerie ont été abattus par les trafiquants", rapporte Assabah. L'intervention des gendarmes a débuté aux alentours de 22h, heure à laquelle un étrange attroupement avait lieu devant le domicile d'"Escorbar". Un attroupement de dealers venus s'approvisonner chez le baron de la drogue, un récidiviste qui faisait l'objet d'une série de mandats de recherche. A l'apparition des gendarmes, les sbires du baron de la drogue ont opposé une farouche résistance et jeté divers projectiles, notamment des pierres, contre les véhicules des forces de l'ordre. Il a fallu la mobilisation de la préfecture de Berrechid et de la gendarmerie régionale pour venir à bout des trafiquants.
Lors de la perquisition du domicile du baron de la drogue, les gendarmes ont saisi une importante quantité de stupéfiants, dont du chira et des psychotropes, ainsi qu'un lot d'armes blanches, dont des épées. "Escobar" est un repris de justice qui a recouvert la liberté il y a tout juste huit mois, précise Assabah qui nous apprend que son domicile se situe à proximité de celui d'un autre trafiquant notoire, connu sous le nom de "Ould Zemouri". Ce dernier est toujours en cavale.