Le procureur du Roi près le tribunal de première instance de Beni Mellal a ordonné l’approfondissement de l’enquête ouverte suite au décès, survenu dimanche dernier 21 juillet 2024, d’une jeune femme, âgée de vingt ans, dans la maison individuelle d’un ancien député et leader du parti du MP.
Immédiatement interpellé par les éléments de la police judiciaire de la wilaya de police de Beni Mellal, il a été placé en garde à vue, en attendant les résultats de l’autopsie qui devrait être effectuée à la morgue de l’hôpital provincial de Béni Mellal, relaie Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 25 juillet.
Les éléments de la police judiciaire de la ville ont également interpellé deux jeunes femmes qui se trouvaient sur les lieux en compagnie de la victime, au moment des faits.
L’enquête, indique le quotidien, se poursuit actuellement sous la supervision du parquet de Béni Mellal, afin d’établir l’ensemble des faits ayant conduit à ce décès, survenu à l’étage de cette bâtisse, le rez-de-chaussée étant occupé par une unité industrielle appartenant au mis en cause.
Le jour même des faits, les deux jeunes femmes, qui se trouvaient avec la victime dans l’habitation appartenant au député du MP, ont appelé sa mère pour lui annoncer que sa fille s’était évanouie, et lui avaient indiqué l’adresse des lieux.
«J’ai trouvé ma fille inerte, au sol, entourée des deux filles et de l’ancien député, qui ne lui a pas apporté assistance en appelant les urgences», a déclaré, interrogée par le quotidien, la mère de la victime.
Selon le quotidien, «la mère a appelé les autorités compétentes à élucider cette affaire et à déterminer les circonstances et les causes exactes ayant provoqué sa mort».
Cette femme, encore sous le choc après le décès brutal de sa fille, a aussi expliqué à Al Ahdath Al Maghribia que l’hypothèse d’une overdose de drogues ayant conduit à sa mort, hypothèse actuellement véhiculée à Béni Mellal ainsi que sur les réseaux sociaux, est fausse.