Généralement, quand on s’adresse aux urgences, c’est pour s’y faire soigner et l'on essaye d’être patient et courtois avec ceux qui travaillent jour et nuit pour sauver des vies.
Un individu qui a eu recours aux services des urgences de l’hôpital régional de Béni Mellal ne l'entend pas de cette oreille, selon Al Akhbar qui rapporte ce fait-divers dans son édition de ce week-end des 18 et19 juin.
D’après le journal, l’assaillant est arrivé jeudi 16 juin aux urgences dudit hôpital dans un état de grande agitation. Une fois les soins nécessaires reçus, il s’en est pris au médecin qui l’a soigné après s’être vu refuser un certificat d’incapacité de trente jours.
C’est à ce moment-là qu’il a sorti un coutelas caché sous ses habits et qu’il a commencé à attaquer toutes les personnes qui se trouvaient sur son chemin.
Quatre agents de sécurité venus le maîtriser s’en sont sortis avec de graves blessures à la tête et aux membres, ainsi qu’un enfant qui se trouvait sur les lieux.
Ce n’est qu’au prix de grands efforts d’autres agents de sécurité privée venus en renfort, épaulés par des citoyens, que le forcené a pu être maîtrisé et livré à la police qui n’a pas tardé à débarquer sur les lieux.
L’assaillant devrait être déféré aujourd’hui devant le tribunal de première instance de Béni Mellal.
Il devra rendre compte pour ses graves agissements au sein d’un établissement public de santé. Et visiblement payer cher sa «tramdina» aux urgences, aggravée par le port d’une arme blanche sans raison valable.
