Béni-Mellal: interpellation d'une institutrice qui aurait violenté un élève

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Revue de presseKiosque360. Une institutrice exerçant dans un groupe scolaire privé, à Béni-Mellal, a voulu sanctionner le comportement d'un élève, mais les chose ont dégénéré. L’élève, traumatisé, est toujours sous le choc, alors que l’institutrice a été interpellée. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 12/01/2022 à 19h40

La punition dans le monde de l’enseignement est toujours d’actualité. Seulement, les choses déraillent parfois jusqu'à la violence. C’est ainsi que cette institutrice, qui exerce dans un groupe scolaire privé à Béni-Mellal, a usé de violence en voulant sanctionner le comportement d'un élève mineur.

D’après le quotidien Assabah, qui rapporte l’information dans son édition du jeudi 13 janvier, les choses auraient dégénéré, et l'élève a reçu un coup à la tête. Il a alors perdu connaissance et a été transféré aux urgences de l’hôpital régional de Béni-Mellal. Mais, indiquent les sources du quotidien, «son état critique a demandé son évacuation vers l’hôpital Universitaire des Enfants Abderrahim Harouchi, à Casablanca, où il a été pris en charge par une équipe médicale». L’état de santé de l’élève a poussé sa famille à saisir les autorités compétentes qui ont immédiatement ouvert une enquête sous la supervision du parquet compétent.

C’est ainsi que l’institutrice a été auditionnée par la police judiciaire qui a décidé de la placer en garde à vue, d'autant que la famille de l’élève est déterminée à la poursuivre en justice. Elle a fait savoir que l’élève souffrait toujours de maux de tête, accompagnés parfois de signes de fièvre, de douleurs oculaires, et qu'il ne pouvait se tenir debout, étant toujours sujet à des perte de connaissance, rapporte le journal.

 L’affaire, poursuit le quotidien, a également fait l’objet d’un communiqué de la direction provinciale de l’éducation nationale de Béni-Mellal, qui a fait savoir qu’elle suivait de près les développements de la situation, en coordination avec l’administration du groupe scolaire privé, de la famille de l’élève et de la mise en cause. De même, une commission provinciale a été mise en place pour mener une enquête à ce sujet, déterminer les responsabilités dans cette affaire et prendre les décisions administratives qui s’imposent.

Par Mohamed Younsi
Le 12/01/2022 à 19h40