Les résultats du baccalauréat dans l’enseignement public ont été rehaussés grâce à l'efficacité de la section internationale. Alors que le taux de réussite global est de 57,36% au titre de la première session, celui du bac international atteint quant à lui 96,24%.
Ce chiffre a tout de même connu une petite régression puisque le taux a baissé de deux points par rapport à l’année dernière. Ceci étant, depuis sa création en 2013, cette section internationale bat chaque année tous les records en dépassant systématiquement la barre des 90% de réussite à l'examen. Dans une déclaration à le360, Saïd Amzazi, ministre de l’Education nationale, s’est dit admiratif face à ce taux de réussite exceptionnel.
Le baccalauréat international, à ne pas confondre avec le baccalauréat français dans les missions françaises, est une option auréolée de succès. Les élèves qui choisissent la section internationale étudient le même programme que dans les autres sections.
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La différence réside dans la langue d’enseignement (français, anglais et espagnol) et par conséquent dans le nombre d’heures dédiées à l’apprentissage des langues étrangères qui va de 20 à 30 heures par semaine contre 3 à 4 heures dans le parcours classique.
L’enseignement des matières scientifiques est aussi effectué dans la langue choisie. A cause d’un déficit d’enseignants bilingues spécialisés en philosophie, en histoire et en géographie, ces matières restent dispensées en arabe, mais l'apprentissage du français, de l'anglais ou de l'espagnol n'en reste pas moins renforcé.
Cela dit, la langue d'enseignement ne fait pas tout. Selon plusieurs spécialistes, la sélection des élèves triés sur le volet, par le choix de ceux qui ont les meilleures notes, joue beaucoup dans le succès du bac international. Un succès qui est appelé à grandir si le parcours international s’élargit à l’ensemble des lycées du Maroc. Pour l’instant, il est proposé uniquement par un tiers des lycées publics et 60% des écoles privées.