Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGSN, a ordonné l’ouverture d’une enquête suite aux allégations faisant état de l’avortement d’une enseignante-stagiaire, six jours après la dispersion d’un sit-in à Rabat, le 3 mars dernier, par les forces de l'ordre.
Safae Zouine, l’enseignante-stagiaire en question, affirme avoir avorté des suites de présumées violences policières au moment de la dispersion du sit-in organisé devant les locaux du centre national des examens, de l’évaluation et de l’orientation. Elle avait fourni un certificat médical daté du 9 mars, soit six jours après les faits.
Le week-end dernier, la DGSN avait émis un communiqué qui revient sur ce qui s’est passé le jour du sit-in. A savoir que l’intervention des éléments de police s’était fait sans aucune violence et qu’il n’y avait même pas eu de contact entre les manifestants et la force publique.
Le même communiqué affirme que la hiérarchie de la DGSN a visionné l’enregistrement vidéo de l’intervention et a pu constater que Safae Zouine faisait partie d’un groupe de quatre manifestants qui "avaient simulé un évanouissement" et qu’ils avaient été transférés, par ambulances, aux urgences.
L'enquête diligentée par Hammouchi aidera à établir la vérité au sujet de cette affaire qui occupe les réseaux sociaux.