Autoroutes du Maroc réagit aux sit in des employés des péages

Les employés des péages des autoroutes, le 21 novembre devant le siège d'ADM à Rabat, 

Les employés des péages des autoroutes, le 21 novembre devant le siège d'ADM à Rabat,  . Le360 : Adil Gadrouz

La direction des Autoroutes du Maroc (ADM) sort de son mutisme et décide d'apporter des éclaircissements sur le débrayage de son personnel.

Le 26/11/2016 à 13h43

Autoroutes du Maroc (ADM) réagit au mouvement de débrayge de ses effectifs dont les sit in ont fait l’actualité la semaine précédente. Il en a résulté des encombrements aux stations de péage sur le réseau autoroutier provoquant la colère des usagers.

ADM tient à apporter des précisions. «Nous souhaitons préciser que ces employés (en partie) ne sont pas des employés d’ADM. Ces salariés sont les employés des entreprises privées qui sont liées à ADM par des contrats de prestation de service. Leurs revendications consistent à demander à ADM de les recruter directement alors que non seulement ces salariés n’ont aucun contrat de travail qui les lie à ADM mais aussi, aucun engagement n’a été pris de notre part de quelque nature que ce soit ».

Autre précision: «D’une manière générale selon les process internes à ADM, des dispositions particulières sont toujours mises en œuvre en période de forte affluence, il y va de la sécurité des usagers et dans ce sens aucun moyen n’est épargné pour s’assurer d’une sécurité optimale de l’usager à toute épreuve et ce quelque soit les circonstances ».

La société tient également à expliciter sa responsabilité et souligne: «ADM appelle au dialogue avec qui de droit, en l’occurrence ces employés grévistes devraient s’adresser à leur employeur en cas de doléances d’autant plus que ADM n’a jamais fait de promesses ou de promesses de recrutement. ADM a toujours tenu des réunions de concertation et de dialogue avec ses partenaires pour s’assurer de la qualité de travail, du respect des procédures internes et de la loi avec respect, professionnalisme et la responsabilité qui lui incombe».

Par Imane Azmi
Le 26/11/2016 à 13h43