De nombreuses voix se sont élevées contre le maintien des mesures restrictives et réclament leur assouplissement ou leur annulation sachant, disent-elles, que la situation épidémiologique s’est nettement améliorée.
Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du week-end (14 et 15 mai), que les partisans de la levée des restrictions sanitaires se basent sur la baisse des contaminations et la régression des indicateurs épidémiologiques. L’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) a, lors d’une séance à la chambre des conseillers, appelé à annuler l’obligation de présenter un test PCR pour entrer sur le territoire national.
Une levée, ajoute le syndicat, qui est conforme aux décisions prises, durant les dernières semaines, par le royaume pour assouplir les mesures préventives destinées à stopper la propagation du coronavirus après l’amélioration des indicateurs sanitaires. Dans une question écrite adressée au chef du gouvernement, les parlementaires Khalid Setti et Loubna Alaoui (UNTM) ont indiqué que le maintien de l’obligation de présenter un test PCR causera des désagréments supplémentaires aux MRE et aux touristes désireux de visiter le Maroc.
Le quotidien Al Massae rapporte que les deux parlementaires rappellent que cette décision a impacté négativement certains secteurs, surtout celui du tourisme qui a été durement affecté par la fermeture des frontières. Encore faut-il préciser, poursuivent les mêmes intervenants, que ces restrictions ont privé un grand nombre de MRE de visites pendant les vacances d’été.
Lors d’une réunion de la commission de l’Intérieur qui s’est tenue, mercredi dernier, en présence du ministre du Transport, le même Khalid Setti avait mis l’accent sur la nécessité de réviser ces mesures pour atténuer leur impact négatif sur les Marocains et les touristes. Pour sa part, le bureau politique du PPS a appelé le gouvernement à assouplir ou à annuler les conditions d’accès au territoire national tant que la situation sanitaire le permet afin de faciliter la circulation des MRE et de relancer l’économie nationale.