Ali Lmrabet charge Moulay Hicham et son nègre

Le360

Ali Lmrabet, fondateur du site demainonline.com, a réagi violemment à deux pages que le prince Moulay Hicham lui a consacrées dans son livre "Journal d’un prince banni". Les détails.

Le 23/04/2014 à 00h48

Ali Lmrabet, fondateur du site demainonline.com, a réagi violemment à deux pages que le prince Moulay Hicham lui a consacrées dans son livre "Journal d’un prince banni". Il a rendu publique sur sa page facebook une lettre qu’il "vient d’envoyer" au prince et où il récuse le contenu des passages où il est cité. Lmrabet explique que le mécontentement et "les mensonges" du prince à son égard tiennent au fait qu’il n’a pas réussi à "l’acheter ou le corrompre" comme il l’a fait avec "cinq journalistes au moins qui ont touché de l’argent de ce corrupteur qui se prétend donneur de leçons". Dans sa lettre ouverte à "l’Iznogoud marocain, l’homme qui veut être roi à la place du roi", Ali Lmrabet n’a pas non plus épargné Ahmed Réda Benchemsi.

Au début de sa lettre au prince, Ali Lmrabet réfute les manies de "chien fou" pointées du doigt par Moulay Hicham. Il se défend d’avoir chez lui "des marmites pleines de cacahuètes et de sous". Il reproche aussi au prince la description qu’il a donnée de son appartement, en lui rappelant que pour tout Marocain "il n’y a pas plus sacré que son "home", sa maison, sa "horma".

"Dans ton livre, tu dis aussi que j’aurais jeté une "savate puante" sur les délégués du CCDH, son président de l’époque Omar Azziman en tête, venus me rendre visite. Ah bon ! Tu étais là ? Heureusement que Azziman, Qotbi et d’autres personnes venues me rendre visite sont encore en vie pour démentir ces mensonges", poursuit Ali Lmrabet. Et d’ajouter : "J’ai été au contraire d’une parfaite correction avec les délégués du défunt CCDH. J’ai même plaisanté avec eux". Lmrabet se défend aussi d’avoir "piégé" le prince qui s’est retrouvé "par hasard" chez lui. "L’histoire de ton chauffeur qui habiterait dans mon immeuble est une fausse assertion. Figure-toi que le syndic de l’immeuble était la personne qui me louait l’appartement".

Après s’être adressé au prince en récusant les extraits où il est cité, Ali Lmrabet trouve une circonstance atténuante à Moulay Hicham en lui rappelant : "A moins que tu n'aie pas révisé ce qu'a écrit ton nègre, le drogué au shit Ahmed Réda Benchemsi, du moment qu'il y a ta signature, tu es donc responsable de ce qui ressort dans ce livre. Tout le monde sait que même si de temps à autre tu nous sors une phrase grandiloquente avec un mot savant cherché âprement dans un dictionnaire, tu es incapable d'écrire quelque chose en français correct". Ali Lmrabet termine sa lettre à Moulay Hicham en lui promettant qu’il y aura une suite : "Je vais finir de lire tranquillement le bouquin confectionné par ton porte-plume, et je répondrai en détails. Dans quelques jours".

Par Abir Al Maghribi
Le 23/04/2014 à 00h48