Sûreté nationale, Gendarmerie, Forces auxiliaires…Les forces de l’ordre sont déployées en grand nombre depuis ce matin à Al Hoceima. Mission: veiller à l’exécution de l’interdiction de la marche prévue ce jeudi 20 juillet dans la ville. Les entrées de la ville sont verrouillées, les identités des arrivants vérifiées et ceux venus spécialement pour participer à la marche sont priés de rebrousser chemin.
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A l’intérieur de la ville, les différents corps de la sécurité sont déployés aussi bien dans le centre qu’à travers les différents quartiers. La place Mohammed VI est particulièrement surveillée. Elle est littéralement encerclée par pas moins de 35 véhicules des forces auxiliaires et de la police qui en contrôlent les accès. Des hélicoptères, mais aussi des canons à eau pour parer à tout débordement ou dérapage, sont mis à contribution, a constaté un journaliste de le360.
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Prévue ce jeudi 20 juillet, avec comme revendication la libération des détenus, la marche a été interdite le 17 juillet dernier par la préfecture d’Al Hoceima: l’appel à cette manifestation s’étant déroulé sans respecter les procédures en vigueur. Les «coordinations» derrière cet appel ne disposant pas de statut juridique et les autorités estimant que la population a droit à la paix et à la sécurité, notamment pendant cette période estivale. Jusqu’à 16h, aucune tentative de manifester dans la ville n’a été constatée, en dépit des appels nombreux qui écument les réseaux sociaux.
