L’augmentation du prix des aliments pour bétail, qui a été particulièrement forte ces derniers mois, a largement contribué à augmenter le coût de l’élevage. Avec, en plus, la hausse du prix des carburants, cette conjonction de facteurs justifie, de l'avis de Hassan Arskal, éleveur venant d’Errachidia et rencontré à Agadir, cette hausse du prix de vente des moutons.
Selon cet éleveur, il y a peu d’affluence dans le marché de Hay Adrar, à Agadir, où le prix du plus grand mouton peut se négocier jusqu’à 5.000 dirhams. D’après lui, il a fallu que les herbagers déboursent plus de 3.000 dirhams pour l’élever.
Hassan Arskal a, par ailleurs, attiré l’attention sur le pouvoir d’achat des Gadiris qui a été miné par la conjoncture actuelle, marquée notamment par la hausse du prix de plusieurs produits. Ce qui explique, selon lui, la baisse des ventes dans ce marché à Hay Adrar.
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Questionné sur la hausse du prix des moutons sur le marché national, au cours d’un point de presse le jeudi 23 juin dernier, à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil du gouvernement, le ministre de l'Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki avait indiqué que les prix demeuraient stables par rapport à l’année dernière.
Selon le ministre, le prix d'un mouton pour l'Aïd al-Adha 1443 varie entre 800 à 6.000 dirhams.