Aicha Ech-Chenna : "Je ne peux plus accepter le bla bla..."

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La présidente de Solidarité féminine déplore l’insuffisance des actions menées par les ONG et le Fonds des Nations unies pour la population au Maroc pour faire face au "problème de la grossesse des adolescentes".

Le 05/07/2013 à 13h34, mis à jour le 05/07/2013 à 14h45

"Je ne peux plus accepter le bla bla. Je veux des actions concrètes sur le terrain", a déclaré vendredi Aicha Ech-Chenna, présidente de l’Association Solidarité féminine, à Le360 en marge d'une rencontre sous le thème "La grossesse des adolescentes", organisée par le Fonds des Nations unies pour la population, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la population.

Et la kafala ?

Dans un autre registre, Aicha Ech-Chenna, qu'on qualifie de "mère Theresa du Maroc", a dénoncé le durcissement de la loi sur la kafala. "Mustapha Ramid n’a pas le droit de décider qui est musulman et qui ne l’est pas pour accorder la kafala", l’adoption des enfants nés orphelins ou abandonnés. Elle a demandé au ministre de la Justice d’annuler les obstacles qui se dressent devant l’adoption des enfants abandonnés par les étrangers.Rappelons que le ministre de la Justice vient d’introduire "l’obligation" pour un candidat étranger à l’adoption de se reconvertir à l’islam et de "prouver" cette reconversion à travers une enquête des tribunaux. "Les nouvelles mesures constituent une aberration", a-t-elle estimé. Et d'ajouter que "Ramid doit transférer aux ambassades et aux consulats la mission de vérification de la reconversion à l’islam des candidats à l’adoption".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 05/07/2013 à 13h34, mis à jour le 05/07/2013 à 14h45