De sources bien informées, Le360 a appris que le parquet général de Tanger a refusé de libérer le principal accusé impliqué dans l'agression filmée d'une jeune femme à Tanger, et l'a donc maintenu en détention. Ce dernier apparaît dans une vidéo où il harcèle sa victime allant jusqu'à lui soulever sa tenue avec pour objectif de la toucher.
Une décision qui s’avère être tranchante pour ce mineur bien que la jeune femme ait renoncé à son droit de poursuivre en justice l’ensemble des impliqués dans cette affaire.
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Tandis que les trois autres complices ont été libérés, le parquet général de Tanger a décidé de transférer, hier, le principal accusé dans l'aile des mineurs de la prison civile de Tanger, dans l'attente de la reprise de son audition afin de connaître les tenants et les aboutissants de cette histoire.
Par ailleurs, les quatre suspects ont été déférés, hier, jeudi 16 septembre devant le procureur du Roi, qui a déclaré l'incompétence de son tribunal à traiter l'affaire. Dès lors, le dossier a été transmis au tribunal de première instance de Tanger où la renonciation de la victime à son droit légal de poursuivre les mis en cause a été acceptée.
Une décision qui a immédiatement profité aux trois mineurs complices impliqués dans cette affaire, qui ont été libérés.
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Les agents de police avaient réagi avec célérité suite à la diffusion de photos et d'un passage de la vidéo, le lundi 13 septembre, dans lesquels on y voit la jeune femme en question, marcher dans les rues de Tanger, portant une robe de couleur violette, se faire harceler par un jeune homme qui lui soulève sa tenue.
Les éléments de sûreté avaient ouvert une enquête sous le contrôle du ministère public, leur permettant de mettre les mis en cause en détention après avoir diffusé, lundi 13 septembre, des photos et un extrait vidéo de la jeune femme, sur les réseaux sociaux.
Le principal suspect a été interpellé à la suite de la diffusion d’une vidéo dans laquelle il présente ses excuses pour son comportement inconscient et irresponsable.