Agadir: Un policier tire sur sa maîtresse et tente de se suicider

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Revue de presseKiosque360. Un policier a tiré sur sa maîtresse à Agadir, avant de diriger l'arme contre lui-même dans une tentative de mettre fin à ses jours.

Le 05/09/2014 à 06h25

Un policier a tiré sur sa maîtresse, mercredi à Agadir, avant de retourner l'arme contre lui, rapporte la presse datée de ce 5 septembre. Assabah fait savoir que ce policier est un agent de la Brigade légère d'intervention rapide. Sa compagne a été touchée au cou et son état de santé est stable, alors que lui a été admis au service de réanimation de l'hôpital provincial Hassan II d'Agadir. Le quotidien ajoute que l'incident a mobilisé les différents services sécuritaires d'Agadir qui ont investi les lieux du drame. La préfecture de police, pour sa part, a ouvert une enquête pour élucider les dessous de ce crime. Al Massae, de son côté, affirme que le policier s'est tiré deux balles dans la tête immédiatement après avoir gratifié la femme qui l'accompagnait d'une balle qui l'a grièvement blessée. Le journal révèle que le policier originaire d'Agadir se disputait avec sa maîtresse à proximité d'un hôtel, sur la côte, avant de dégainer son arme de service pour la braquer sur elle.

Al Akhbar fait état de la mobilisation du service des urgences de l'hôpital Hassan II où les cadres médicaux n'ont ménagé aucun effort pour sauver le policier, âgé de 35 ans, et sa compagne de 30 ans, qui travaille dans le domaine de la santé. A en croire Al Akhbar, le policier devrait être transféré à l'hôpital militaire de Marrakech si son état ne s'améliore pas. Les porteurs d'armes sont sensés les utiliser durant l'exercice de leurs fonctions, notamment quand il s'agit d'arrêter des criminels dangereux comme ce fut le cas récemment à Casablanca, quand des policiers ont été obligés de tirer sur des forcenés qui constituent un véritable danger public. Des dérapages existent néanmoins. L'on se rappelle par exemple l'affaire de Hassan El Bellouti qui a tué trois de ses collègues à Mecharaâ Belksiri. D'où la nécessité de porter une attention toute particulière à la santé psychique des éléments de la police.

Par Fatima Moho
Le 05/09/2014 à 06h25