Agadir en état d'alerte: Des armes à feu dans la ville

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Revue de presseKiosque360. La police a mis la main sur trois armes à feu en l’espace d’une semaine, seulement à Agadir. Ce qui a déclenché un état d’alerte maximale dans cette région touristique.

Le 17/04/2015 à 21h28

Ce qui devait être un simple contrôle de bagage se transforme en une curieuse découverte, suivie d’un interrogatoire presque drôle. En passant au scanner une valise d'un voyaguer à l'aéroport Al Massira d'Agadir, quelque chose de curieux a attiré l’attention de l’un des agents de la gendarmerie: un mystérieux objet emballé et soigneusement dissimulé apparaît à l'écran. Sans trop se poser de questions, l'agent décide de solliciter l’aide de ses collègues pour procéder à la fouille. A leur grande surprise, il ne s’agit ni de cocaïne ni d’héroïne, mais bel et bien de deux armes à feu, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du 19 Avril.

Naturellement, ils décident d’interpeller le propriétaire du bagage. Pris de court, ce dernier explique qu’il ne s’agit pas véritablement d’armes à feu, mais simplement de jouets pour enfants. La blague fut de courte durée. Après de longues inspections desdits jouets, les agents découvrent qu’il s’agit d’armes et non de gadgets d'"a3choura", comme le prétendait le voyageur. L'expatrié marocain de nationalité belge, a été, bien entendu, dirigé en même temps que ses deux calibres vers les agents de la police judiciaire de l’aéroport pour un approfondissement de l'enquête.

Le feuilleton n’est pas fini. Quelques jours seulement après cette curieuse histoire, la gendarmerie royale met la main sur une autre affaire de port d’armes dans la zone. Elle aurait appris, d’une source proche, qu’un dealer de drogue vivant dans la région d'Aourir (nord d’Agadir), aurait une arme en sa possession. Ce qui a déclenché un état d’alerte maximale chez les Forces auxillières. Après quelques recherches et enquêtes sur le terrain, l’identité, ainsi que l’adresse du dealer supposé posséder un revolver, sont révélées. Ce dernier, qui sortait à peine de prison, est alors interpellé à son domicile par les agents de police, à Aourir. Sauf que, connaissant si bien les rouages et les raccourcis de la région où il vivait, il prend la fuite sans que la police ne puisse l’arrêter. Cependant, après avoir fouillé sa maison, les agents retrouvent la pièce à conviction: un pistolet en état d'être utilisé et dont l'origine sera, à coup sûr, déterminée par l'enquête.

Par Rania Laabid
Le 17/04/2015 à 21h28