Lors d’un sit-in organisé hier, dimanche 14 septembre à 15h30, devant l’hôpital régional Hassan II à Agadir, des centaines de citoyens ont brandi des pancartes et scandé des slogans dénonçant l’état du secteur de la santé.
Ils ont exigé des explications sur les décès de femmes enceintes enregistrés, alors qu’aucune clarification n’a été apportée par la directrice régionale de la Santé, Lamia Chakiri.
Lors du sit-on organisé hier, dimanche 14 septembre 2025, devant l’hôpital régional Hassan II d'Agadir. (M.Oubarka/Le360). le360
Parmi leurs principales revendications figurent l’ouverture du centre hospitalier universitaire d’Agadir, la création de maisons de maternité dans la région, le recrutement de personnel médical et paramédical en nombre suffisant, ainsi que l’équipement de l’hôpital en matériel de réanimation et de soins intensifs.
Appel à l’ouverture d’une enquête
Les participants ont également demandé une amélioration des conditions d’accueil et le respect de la dignité des patients. Ils ont appelé à l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de ces décès et ont mis en cause la directrice régionale de la Santé, Lamia Chakiri, dont ils ont demandé le départ. Ils ont également dénoncé des pratiques suspectes liées à l’orientation des malades contre rémunération et exigé la fin de ces interventions.
Les associations et collectifs présents ont exhorté le ministre de la Santé et le wali de la région Souss-Massa à effectuer des visites sur le terrain. Ils ont averti que de nouvelles mobilisations pacifiques pourraient suivre si aucune solution concrète n’était mise en œuvre.














