Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance a décidé de communiquer sur l'affaire de Khadija, 17 ans, présumée victime d'un viol collectif à Oulad Ayad, une commune près de Fqih Ben Salah, dans la région de Beni Mellal. "L'Unicef appelle à ce que les droits des enfants impliqués dans ce cas soient respectés, qu’ils soient victimes, témoins ou accusés. Le cas de Khadija n’est pas isolé. Les différents tribunaux du Royaume ont traité 5980 affaires de violence à l’encontre des enfants en 2017", peut-on lire dans ce communiqué de l'organisation onusienne.
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L'Unicef appelle les différents intervenants, y compris les médias, à placer l’intérêt supérieur de l’enfant avant toute autre considération et à se conformer aux standards de la prise en charge des victimes de violence.
Le communiqué précise par ailleurs qu l'organisation a toujours appuyé le gouvernement du Maroc pour l’élaboration de politiques publiques intégrées de protection de l’enfance, dont le deuxième objectif stratégique est de mettre en place des dispositifs territoriaux intégrés de protection de l’enfance.
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"Le cas de la jeune Khadija alerte tous les intervenants de l’urgence d’opérationnaliser rapidement ces dispositifs territoriaux. Ces derniers doivent être centrés sur l’enfant et la famille, favoriser les mesures préventives, être fondés sur la gestion de cas individuels, autour desquels s’organisent une prise en charge et une offre de services de qualité adaptée à chaque situation, et coordonnée entre les différents intervenants", conclut le communiqué de l'Unicef.