Affaire «Hamza mon bébé», un sordide chantage sur le net: la chanteuse Dounia Batma veut envoyer sa consœur Saïda Charaf en prison

Dounia Batma.

Revue de presseAlors que Dounia Batma semble être plus que jamais proche d’être enfermée dans la cellule d’une prison, après que la Cour de cassation a confirmé sa condamnation à un an ferme, la chanteuse a décidé de contre-attaquer et de porter plainte contre sa collègue en vocalises, Saïda Charaf, dans ce qui pourrait s’apparenter à un challenge «prison» entre les deux chanteuses. Une revue de presse d’Assabah.

Le 09/01/2024 à 18h30

Décidément, l’affaire «Hamza mon bébé», une glauque histoire de chantages exercés sur le net, ne semble toujours pas appartenir à un passé à oublier au plus vite. Ses deux principales héroïnes, chanteuses de leur état, Dounia Batma et Saïda Charaf, veulent visiblement continuer à alimenter les polémiques sur cette affaire, avec des posts vengeurs qu’elles publient régulièrement sur TikTok.

Pourtant, Dounia Batma est plus que jamais guettée par la case prison, à cause de l’affaire «Hamza mon bébé», justement. S’étant pourvue en cassation, elle s’est vue confirmer la peine d’une année de prison ferme qui avait été prononcée à son encontre lors de la procédure d’appel.

Visiblement désireuses d’enflammer davantage encore cette affaire, les deux protagonistes ont dernièrement enchaîné des posts remarqués sur le réseau social TikTok.

Assabah de ce mercredi 10 janvier 2024 relaie la teneur de déclarations en vidéos, livrées par Saïda Charaf sur ce réseau social, dans lequel Dounia Batma était apparue quelques jours auparavant afin de solliciter une grâce royale, pour éviter de purger sa peine de prison.

Le quotidien précise que Saïda Charaf a insisté sur le fait qu’elle n’avait, à aucun moment, ciblé sa consœur en chants. Sa plainte initiale concernait, a-t-elle affirmé, le mystérieux compte «Hamza mon bébé», dont le (ou les) initiateur(s) avaient pour habitude de la diffamer.

Saïda Charaf a expliqué que les investigations menées par les enquêteurs ont pu démontrer l’implication de Dounia Batma dans cette affaire, et a précisé qu’elle ne lui avait jamais souhaité d’être condamnée à ce titre à une peine de prison ferme.

Pour Assabah, ces déclarations de Saïda Charaf sur TikTok interviennent alors que la Chambre pénale près le tribunal de Marrakech, l’instance qui avait initialement condamné Dounia Batma et sa sœur, a décidé de reporter l’ouverture d’un autre dossier judiciaire, impliquant ces mêmes protagonistes.

Selon le quotidien, Dounia Batma et sa sœur ont porté plainte contre Saïda Charaf, ainsi que contre un Youtubeur connu, et le traitement de ce dossier vient d’être reporté.

Selon des interlocuteurs interrogés par Assabah, ce YouTubeur n’a pas reçu sa convocation, afin de se présenter devant la Cour, à cause d’une erreur sur son adresse.

Le quotidien affirme que les dernières déclarations des deux chanteuses, qui s’accusent mutuellement, démontrent au fond leur volonté commune de s’envoyer l’une l’autre en prison.

Assabah précise que c’est d’ailleurs ce que confirme Saida Charaf dans la vidéo qu’elle a postée sur TikTok, où elle explique que Dounia Batma l’a nommément citée dans la formulation de sa plainte.

Au sujet de la vidéo de Dounia Batma, où la chanteuse a été filmée en larmes, prenant ainsi et sans hésiter, le risque inouï de flanquer en l’air son épais maquillage, des images dans lesquelles elle sollicitait une grâce royale, Saïda Charaf a quant à elle rétorqué sur sa vidéo qu’elle avait pleuré bien avant que Dounia Batma ne le fasse, lorsque le mystérieux compte «Hamza mon bébé» l’avait ciblée.

Cette affaire caractérisée par de nombreux détails très glauques, et qui n’a que trop duré, risque d’envoyer en prison deux des chanteuses marocaines les plus adulées par leur public.

Dounia Batma est d’ores et déjà condamnée à une peine de prison ferme, alors que Saïda Charaf est aujourd’hui nommément citée dans une autre plainte.

Il s’agirait donc là d’une sorte de challenge entre les deux chanteuses, un défi dans lequel chacune veut envoyer en premier lieu sa rivale derrière les barreaux d’une cellule de prison.

Par Fayza Senhaji
Le 09/01/2024 à 18h30