La célèbre actrice accusée d’adultère maintient sa ligne de défense devant le parquet. Interrogée par le représentant du ministère public, l’actrice continue d’assurer qu’elle a passé la nuit dans le même appartement qu’un producteur pour des raisons strictement professionnelles. C’est ce que révèle Assabah qui, dans son édition du vendredi 12 juillet, rapporte que les deux accusés sont passés devant le procureur dans la matinée de jeudi, après avoir été convoqué la veille au siège de la police judiciaire d’Anfa. Aussi bien l’actrice, accusée par son mari, un homme d’affaires marocain résident aux Etats-Unis, que son présumé amant, le producteur, ont maintenu la version selon laquelle ils se trouvaient dans le même appartement, lieu où ils ont été interpellés, pour discuter d’un projet artistique. Pourtant, le mari accusateur semble convaincu de l’adultère.
Comme l’explique Assabah, ce dernier a épousé l’actrice il y a un peu plus de deux ans aux Etats-Unis. Son épouse a ensuite entrepris, au Maroc, un voyage qu'elle a présenté comme un déplacement professionnel. Soupçonnant autre chose, le mari aurait alors décidé de rassembler des preuves d'adultère, avec la complicité de l’un de ses amis au Maroc. Il a alors pu obtenir plus d’une soixantaine de clichés qui, selon lui, prouvent que son épouse avait une relation amoureuse avec le producteur en question, avec lequel elle aurait passé plusieurs nuits dans un appartement loué dans le quartier Gauthier. Toujours selon la version du mari accusateur, les deux amants se présentaient aux voisins de l’immeuble, ainsi qu'au concierge, comme un couple marié.
Le quotidien rapporte qu’après avoir entendu les principaux accusés dans cette affaire qui secoue l’opinion publique depuis plusieurs jours, le représentant du parquet a décidé de retourner le dossier à la police judiciaire pour approfondir l’enquête, d'autant que, jusque-là, aucun élément formel n’a encore pu prouver formellement l’adultère. Mais les choses pourraient évoluer rapidement car, comme l’explique la publication, l’enquête devrait désormais se poursuivre sur le terrain scientifique.