Dans une mise au point en réaction à des propos relayés par des sites électroniques attribués à la famille d’un individu poursuivi dans une affaire de corruption, accusant la police judiciaire de la ville de Guelmim de prendre partie en faveur de l’une des parties impliquées dans cette affaire, de soumettre la personne arrêtée à des pressions pour signer le procès verbal et de le placer en garde à vie dans des conditions difficiles, la DGSN souligne que contrairement à ces accusations, le prévenu a rencontré son avocat pendant la période de la garde à vue. Ceci, dans des conditions garantissant la confidentialité de l’entretien, et sa famille, en la personne de son frère, a été avisée de son arrestation, alors que le mis en cause a lu, signé et authentifié son identité pendant toutes les démarches procédurales réalisées dans le cadre de cette affaire, sous la supervision du parquet général compétent.
La personne interpellée a été auditionnée et toutes ses déclarations sur les faits qui lui sont reprochés ont été consignées dans un procès verbal, qu'il a lui-même signé, précise la DGSN. Et celle-ci de préciserque le parquet général près la Cour de première instance de Guelmim avait auparavant chargé la brigade de la police judiciaire de la même ville d’ouvrir une enquête judiciaire au sujet d’une plainte de chantage déposée directement auprès de cette cour par une personne exploitant une carrière dans l’un des affluents de l' Oued Drâa, contre un responsable de l’Agence du bassin hydraulique de la région.
En application des instructions du Parquet général, il a été procédé à l’audition de la partie plaignante et son témoignage a été consigné dans un procès verbal où celle-ci a confirmé l’acte de chantage, poursuit la même source, relevant que des copies ont été faites des billets de banque de la première tranche de la somme d’argent exigée par le responsable de l’Agence du bassin hydraulique comme pot de vin.
Il a été procédé également à la constatation de l’enveloppe contenant ladite somme d’argent, qui a été évaluée à 30.000 dirhams, note la DGSN, relevant que toutes ces procédures ont été consignées dans des procès verbaux légaux.
En coordination avec le Parquet général, ajoute la même source, un officier de la police judiciaire a supervisé l’arrestation et ce; après que le plaignant a remis la somme d’argent convenue avec ce responsable à l’intérieur du bureau de ce dernier, précisant que l’enveloppe contenant cette somme a été trouvée dans les poches dudit responsable et que tous les faits ont été consignés dans un procès verbal signé par l’officier de la police judiciaire et la personne arrêtée, qui a écrit lui-même son nom et son prénom dans ce procès verbal.