Certes, le Maroc n’a pas démérité en jetant son dévolu sur l’amélioration des infrastructures autoroutières, un secteur prioritaire à plus d'un égard. Et les résultats sont là: 1.416 km d’autoroute actuellement.
Partant du premier axe autoroutier Casablanca-Rabat (90 km) mis en service en 1987 et soumis au péage en 1991, la stratégie nationale de construction des ouvrages autoroutiers a pris une cadence ralentie dans les années 1990 avec seulement 407 km, avant d’aller crescendo pour atteindre plus de 1400 km.
Le réseau autoroutier sera porté à 1800 km à l’horizon 2015 avec l’achèvement de la section Berrechid-Khouribga, ainsi que des autoroutes d’El Jadida-Safi et du contournement de Rabat.
La mise en œuvre du bouquet national autoroutier a nécessité un investissement colossal cumulé en 2014 à 45 milliards DH, l’ADM ayant financé une part de 20%. Le reste est financé par des bailleurs de fonds internationaux.
Espérons que les infrastructures autoroutières au Maroc contribuent à cette lutte sans merci contre l'hécatombe des accidents de la route qui font plus de 4.000 morts annuellement et causent des dégâts matériels estimés à près de 14 milliards DH, soit environ 2% du produit intérieur brut (PIB).