Dans les souks de Marrakech, les taârijas résonnent moins fort cette année. Ces instruments de percussion traditionnels attirent moins de clients, contrairement à l’usage en cette période de fête de Achoura. De quoi préoccuper sérieusement les artisans et les commerçants locaux.
«La situation est alarmante, l’affluence sur le marché a nettement diminué cette année. Nous avons essayé de contrecarrer cette tendance en innovant dans les designs et en renforçant la collaboration avec les artisans pour maintenir l’authenticité de nos produits», confie Omar Ferouati, un vendeur.
Youssef Mamouni, un autre acteur du marché, constate également une baisse continue de la demande au fil des ans, mais note un léger rebond pendant cette période d’Achoura. «Ces derniers jours ont connu une légère amélioration», dit-il, gardant un optimisme mesuré.
Hanane note que bien que le marché dépende fortement de la clientèle touristique, des signes de reprise sont en vue. «Les touristes constituent la majorité de notre clientèle. Néanmoins, je reste optimiste pour une reprise des ventes», partage-t-elle.